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pèlerins de saint-jacques


dans le luxembourg belge

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Cette page se fait l'écho de l'aventureuse randonnée cycliste d'Emile Mathay de Fouches

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L'extraordinaire aventure
du "pèlerin du Danube"
Emile Mathay de Fouches

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Lettre envoyée par Emile le 25 janvier 2007
et intitulée
SUR LA COLLINE D'EPHESE: lettre d'E100 aux pèlerins de la province de Luxembourg

Biens chers frères et soeurs de l'époque d'internet,

Sur la colline d Ephèse, se trouve la dernière demeure connue de la Sainte Vierge Marie avant sa dormition . Ces faits ont été établis scientifiquement et ont été confirmés et ratifiés par le concile qui a eu lieu à Ephèse en 431. De plus, le livre sur la vie de la Vierge Marie mentionne, entre autres, qu'une soeur allemande au nom d'Emrich (à vérifier l'orthographe) aurait décrit ce lieu d'Ephèse avec une précision étonnante alors qu'elle ne serait jamais venue en Turquie, et à Ephèse, de surcroit. Enfin, les descendants des premiers chrétiens de la région d'Ephèse se seraient transmis oralement ces faits depuis des générations, mais personnellement je n'en ai pas rencontrés beaucoup.

Finalement, si le pape Benoit XVI s est aussi rendu sur ces lieux lors de sa dernière visite en Turquie, ce n'était peut-être pas pour faire du tourisme uniquement et se jeter dans le premier piège à touristes. Maintenant, je vous laisse seul juge en la matière mais sachez bien que le monde n'appartient pas seulement aux mécréants.

Je peux vous assurer que j'ai bien gravi ce lieu en vélo et je peux vous confirmer que j'ai vu une chapelle construite avec les pierres qui étaient censées être celles de la dernière demeure de la Sainte Vierge Marie et à son emplacement même. Lorsque j'ai voulu photographier l'intérieur de ce lieu saint, une interdiction formelle m'a immédiatement été donnée par un prêtre ou plutôt par un moine qui devait vraisemblablement être à l'intérieur à ce moment. Pourtant, il ne m'a pas interdit de bruler trois cierges à l'honneur de la Vierge Marie; un pour moi, un autre pour vous et enfin le dernier pour tous les autres. Par ce geste symbolique, j ai voulu adresser tous les problèmes de ce monde, les vôtres y compris donc, à la Vierge Marie. Prions maintenant pour qu'elle puisse y trouver les solutions et commencer à y porter les remèdes.

Pour savoir maintenant, comment la Vierge Marie a abouti là-bas, il faut se replonger dans l'histoire sainte et surtout il faut vous renseigner auprès de personnes beaucoup plus crédibles que moi en la matière. Le Christ, en effet, sur la croix aurait annoncé à Saint-Jean que la Vierge Marie était sa mère. Et ça a marché puisqu'à partir de ce moment, Saint-Jean l'a recueilli chez lui et il ne l'aurait plus jamais quittée.

Après la mort du Christ, les apôtres se seraient partagés le monde pour aller prêcher la Bonne Nouvelle et évangéliser le monde entier, enfin ce qu'on connaissait du monde à cette époque . On aurait attribué l'Asie Mineure à Saint-Jean et j'imagine que le continent ou la partie du monde contenant l'Espagne aurait été la cible de Saint-Jacques. Fouches et ses environs était-il dans le colimateur de Saint-Jacques? Est-ce à partir du moment où il a vu Fouches, qu'il s est fait appeler Saint Jacques le Majeur?

C est, à vous, les pèlerins de la Province de Luxembourg de la Belgique de trouver les réponses. Grâce au fondateur des échos de Saint-jacques de Compostelle de la province de Luxembourg, que je salue au passage et que je félicite pour son initiative, je sais que vous me suivez et j'en suis très honoré et ravi. Je vous souhaite la bienvenue à bord et je peux déjà vous annoncer en avant première que vous n'êtes pas encore au bout de vos surprises car je ne suis pas encore rentré en Belgique. Et comme vous allez bientt le découvrir, la route du retour est encore longue et je dirais même plus très, très longue.

Mais revenons au cas de la Vierge Marie, si vous voulez bien. Saint-Jean arrive donc à Ephèse avec la Vierge Marie dans ses bagages. Imaginez, maintenant, un peu,  la vie à Ephese et pour vous aider,  je vous donne quelques éléments que j'ai pu voir de mes yeux: Ephese était un port sur la Mer Egée, un carrefour important de commerce. A cette époque, toutes les routes n'arrivaient pas encore à Rome mais bien à Ephese. Les avenues étaient de marbre à Ephese et l'avenue des champs Elysées de Paris était seulement une piètre représentation.  Des temples dédiés à tous les dieux et déesses étaient dressés à tous les coins de rues. Des latrines étaient éparpillées à travers toute la ville qui comptait à cette période au moins 250 000 habitants. Ephese comptait deux théatres à ciel ouvert dont un avait une capacité de rassembler au moins 25 000 personnes, soit pratiquement tous les habitants de la province de Luxembourg, enfin à cette époque. Et n'oubliez pas la fameuse bibliothèque de Celsus, flanquées de statues représentant autant de dieux et de déesses que ne pouvait compter le monde.

Bref, pour Marie, la vie à Ephese devenait insupportable, c'était un véritable cauchemar et la situation empirait de jour en jour: toujours plus de monde, de statues, de dieux, de déesses. On était sur le point de construire un troisième théatre dont la capacité devait être le double de la somme des deux autres, enfants non compris. C'était de trop, il n'y avait pas encore d'ordinateurs à cette époque. Marie était au bord de la dépression nerveuse, elle n'en pouvait plus. Et c'est ainsi qu'elle a  préféré fuir la vie trépidente d'Ephese. Elle voulait tout simplement souffler un peu et sur recommendation de Saint-Jean, elle est partie s'isoler au sommet de la colline d'Ephese  pour se recueillir  et se refaire une santé.

Saint Jean, quant à lui, a eu plusieurs menaces de mort lorqu'il voulut temporiser la vie à Ephese et a été exilé sur la colline d'en face, Ayosoluk, et à l'âge de 100 ans, il y est décédé. Justinien, un empereur romain, a ordonné la construction d'une basilique sur son caveau. Et c'est cette basilique impressionnante tant par sa taille que par sa forme, une croix, que le Pape  Benoit XVI et moi-même sommes allés visiter, je veux dire et le Pape peut vous le confirmer, ce qu'il en reste. Un ouvrier chargé de l'entretien et la maintenance des lieux m'a remis quelques pièces de monnaie d'époque, une frappée à l'effigie de Jules Cesar, une autre d'Hercule, une autre d'Alexandre le Grand et enfin la dernière, de Saint-Jean.

Quelle époque et si j arriverai à bon port à Fouches, je vous les montrerai même. Et si vous voulez voir toute la collection, il faudra vraisembablement passer par Rome car le Pape en a certainement reçues beaucoup plus,  enfin, l'Histoire vous le dira.... E1000

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Lettre envoyée par Emile le 3 février 2007
et intitulée
BILAN PEREGRINATION CYCLISTE DANUBE

Chers amies et amis,

C est ici que va prendre fin la pérégrination cycliste autour du Danube qui m'aura conduit dans un premier temps jusqu'à Constanta en Roumanie et ceci après avoir traversé les pays suivants tout en longeant les cours d eau suivants:

  1. Belgique ( Beerbach et Attert ),
  2. Grand-Duche de Luxembourg( Alzette, Sure ),
  3. Allemagne ( Moselle, Rhin, Neckar, Enz, Nagold et enfin le Danube),
  4. Autriche ( Danube ),
  5. Slovenie ( Danube ),
  6. Hongrie ( Danube ),
  7. Croatie ( Danube ),
  8. Serbie ( Danube, le plus beau parcours du Danube se trouve entre Golubac et Kladovo ),
  9. Bulgarie ( Danube forme la frontiere avec la Bulgarie ),
  10. Roumanie ( Danube, le tiers du Danube se trouve en Roumanie/Bulgarie ).
Arrivé au bord de la Mer Noire, mon souhait aurait été de contourner cette mer dans le sens des aiguilles d'une montre en passant respectivement par la Moldavie, l'Ukraine, la Russie (Crimée), la Géorgie et enfin la Turquie mais la réalité de l'hiver m'a directement ramené dans un deuxième temps en Turquie en longeant la Mer Noire par la Bulgarie et donc en contournant la Mer Noire dans le sens inverse des aiguilles.
Au total, près de 5 500 kilometres auront été nécessaires (y compris tous les égarements et visites) en vélo et une dizaine de crevaisons ont été relevées nécessitant à la fin le changement du pneu arrière à Donaueschingen, source du Danube et de mes problèmes techniques et enfin le changement du pneu avant à Kavarna, Bulgarie.
Les pneus ont été remplacés par des pneus anti-crevaisons dont le coût était de 30 euros à Donaueschingen et de 9 euros à Kavarna. 
Le coût total de remplacement des pneus avoisine donc la moitié du coût total d'achat du vélo.
Les pédales ont lâché prises dès les premières montées en Autriche et ont du être remplacées à KREMS (15 euros).

Les patins des freins ont du être remplacés deux fois:
  1. A Krems pour 12 euros
  2. A Istanbul pour l'équivalent de 5 euros
Une révision générale du vélo a été opérée à Belgrade pour un coût total de 5 euros et a exigé le remplacement d'une partie du mécanisme de changement des plateaux de devant. 
Le compteur aura été la partie qui m'a causé le plus de problèmes.
Un premier remplacement (et ce malgré la garantie de 10 ans) a été nécessaire à Donaueschingen (15 euros) car le compteur n'a pas supporté les dénivellations de la forêt noire et malgré les recommandations du vendeur, le compteur remplacé s'est endormi à plusieurs reprises et ne permet donc pas un relevé précis de la distance parcourue.
L e porte-bagages arrière n'a pas supporté, non plus, les routes caillouteuses de la Roumanie et a du être remplacé à Constanta moyennant le paiement d'une somme équivalente à 15 euros.

Dans ma derniere DONAU lettre, je vous avais abandonné près de la frontière bulgaro-turque. Nous sommes, en effet, arrivés en Turquie par Derekoy, petite localité située à 15 kilomètres de la frontière.
Il pleuvait et nous avons été recueillis dans les bureaux du cadastre pour y passer la nuit. Auparavant, nous avons eu l'ordre de nous y arrêter pour venir nous sécher autour d un poële et prendre le thé de bienvenue. Le lendemain, nous sommes arrivés dans la première ville turque, KIKLARELI et avons été recueillis par la famille du chef de la ville.
Ensuite, nous avons fait route sur POYRALI où nous avons été invités à une cérémonie de mariage. Puis, nous sommes passés par KIYIKOY qui est un des rares villages de pêcheurs le long de la Mer Noire en Turquie.
Et c'est en restant le plus proche possible de la Mer Noire que nous avons fait notre entrée à Istanbul. Nous n'avons pas pu y rentrer par le Bosphore pour défaut de route le long de la Mer Noire.
Il nous a fallu une journée pour traverser Istanbul qui compte près de 15 millions d'habitants et y arriver dans le centre historique.
A chacune de ces arrivées correspondent une ou plusieurs histoires qui se terminent toujours bien mais que les circonstances ne m'auront pas permis de vous dévoiler via email.
J'espère que les nombreuses photos vous feront revivre ces événements.
Et la suite, ....
dans la prochaine lettre, pardis
mais plus sur le Donau.

E1000

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